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Denis Le Constant
18 novembre 2015

La chute de Lambert

Dans un entretien avec Paris Match, l'acteur se confie sur son addiction à l'alcool et sur ses fragilités. Christophe Lambert, aujourd'hui séparé de Sophie Marceau, pose dans Paris Match avec sa fille Eleanor, 21 ans, qu'il a eue avec l'actrice Diane Lane. Il revient sur les années difficiles qu'il vient de vivre, après la mort de son frère et sa séparation d'avec la comédienne française: "Mon frère a disparu il y aura trois ans en août. Cancer des os. C'était un être formidable, jardinier, poète et peintre, qui vivait dans sa bulle. Il était dans le juste et le vrai. Il avait trois ans de plus que moi. Il est resté longtemps dans un hôpital, à souffrir. Il aurait pu durer encore dix ans mais, à sa demande, on a arrêté les traitements lourds. On a respecté son choix. Quant à Sophie, je ne veux pas en parler. C'est trop privé." "Je suis un sentimental et un romantique" Il révèle tout de même être célibataire et avoir besoin de temps pour se reconstruire: "Je suis un sentimental et un romantique. Je ne suis jamais passé d'une histoire d'amour à une autre, j'ai besoin de temps. En revanche, Diane Lane ou Sophie Desmarais, mes ex-compagnes, sont devenues mes meilleures amies." "J'ai dû me sevrer une dizaine de fois ces quinze dernières années" Christophe Lambert évoque également son alcoolisme: "Je ne bois pas pour fuir un mal-être. Boire est un besoin, un faux bien-être car le plaisir devient un manque. Je ne supporte pas cette condition." Il continue: "La plupart du temps, je me contrôle. Mais parfois, je dérape. J'ai commencé à me poser de vraies questions à partir de 42 ans. Je me levais la nuit pour boire. Des spécialistes m'ont expliqué qu'il fallait me sevrer totalement. Pendant trois ans, je n'ai pas touché à une goutte d'alcool. Et, un soir, je replonge. De nouveau les mêmes médecins. Le sevrage est costaud. Ce sont les trois ou quatre premiers jours qui sont les plus difficiles. J'ai dû me sevrer une dizaine de fois ces quinze dernières années. Je connais le mécanisme. Je n'ai pas bu une goutte d'alcool depuis un moment. Je suis en pleine forme. Pourquoi y retourner?" Son addiction "comme un cancer" Aujourd'hui, le comédien se dit sorti d'affaire. S'il décrit son addiction comme "une maladie, comme le cancer", il se sent désormais capable d'y faire face: "Il faut arrêter d'être assisté. Aujourd'hui, je suis super bien dans ma peau. Je ne suis pas né pour être malheureux ou pour rendre les autres malheureux. Ces multiples rechutes m'ont beaucoup appris. Je suis désormais sorti de cette spirale."

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